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FAQ

Questions - Réponses

Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Si vous avez une question qui ne figure pas dans cette liste, n'hésitez pas à la poser via le chat de la page facebook "Intégration SupOptique 2020". Nos admisseurs se feront un plaisir d'y répondre !

 

Qu'est-ce que l'Optique et la Photonique ?

L'Optique est un vaste domaine de la physique qui traite de la lumière sous toutes ses formes : rayons, ondes, photons. On la retrouve dans de multiples thématiques : optique spatiale, microscopie, optique de Fourier, électromagnétisme, optique quantique, lasers. Elle s'hybride naturellement avec d'autres sciences comme l'électronique, l'informatique, la mécanique, la biologie, la chimie, la cristallographie...

Pour décrire les étendues couvertes, on utilise aujourd'hui le terme de photonique. La photonique est née de l'hybridation de la lumière avec l'ensemble des sciences et technologies. La photonique est un domaine particulièrement porteur qui a transformé nos usages depuis ce début du 21e siècle. Elle accompagnera les transformations de notre monde dans les années qui viennent. Aujourd'hui plus de 80% des nouveaux produits ont des fonctions photoniques.

SupOptique est l'École de la photonique en France et le premier centre de formation, de recherche et d'entrepreneuriat en photonique au monde.

J'aime l'algorithmique, les mathématiques et l'informatique, les simulations numériques, le cycle d'ingénieur.e SupOptique peut-il répondre à mes aspirations ?

Oui, la formation aux sciences de l'ingénieur.e consolide et poursuit en 1ère année la formation en mathématiques de haut niveau initiée en classes préparatoires ou en licence (mathématiques et signal, théorie des distributions, transformées de Fourier, morphologie mathématique) et informatiques (programmation en C et Python, calcul scientifique en MatLab, algorithmique et programmation objet, méthodes numériques). De plus, SupOptique a lancé une filière photonique et numérique sur son site de Bordeaux depuis 2012. Dès la deuxième année, les élèves peuvent y apprendre la réalité augmentée, les interfaces homme-machine, manipuler des images et des univers en 3D pour répondre aux besoins de l'industrie et de la recherche. Ce domaine en forte expansion répond à la demande croissante en ingénieur.e.s à la triple compétence physique-informatique-mathématiques, capables de modéliser des univers tout en gardant "les pieds sur terre".

L’approfondissement des concepts mathématiques et la maîtrise des outils de simulation est également nécessaire pour concevoir les systèmes optiques dits « free-form » (optiques de formes libres). Les surfaces free-form envahissent notre quotidien (éclairage public, automobile, spatial, réalité virtuelle, verres ophtalmiques intelligents, design etc.) et l’infini des possibles qu’elles autorisent déclenche des révolutions dans la façon de concevoir les instruments : augmentation de la qualité des images et réduction drastique du poids des composants, nécessitant des concepts mathématiques avancés couplés à de l'intelligence artificielle.

L’algorithmique et les mathématiques sont également au cœur des théories de traitement et manipulation du signal, qu’il s’agisse d’images fortement bruitées ou encryptées, ou de signaux lumineux à haut débit. La capacité à modéliser et à développer de nouveaux outils mathématiques est donc essentielle pour l’astronomie, l’optique active, les télécoms optiques, l’optique quantique etc.

A noter : en complément de son offre de formation en mathématiques avancées, SupOptique ouvre la possibilité aux élèves motivés issus de la filière MP de suivre une licence de mathématiques L3 en parallèle de la première année.

J'aime les sciences de l'ingénieur·e, j'ai envie de "toucher à tout" et de piloter des projets. Est-ce que la formation d'ingénieur·e SupOptique s'y prête ?

Oui, la Photonique est par nature fortement connectée à de multiples domaines technologiques (médecine, numérique, cognitique, traitement du signal, nanosciences, aéronautique, architecture, génie civil...).

SupOptique est étroitement liée au tissu industriel avec un très large panel d'entreprises qui ont identifié la Photonique comme un atout stratégique pour leur développement (AIRBUS GROUP, THALÈS, SAFRAN, DASSAULT Aviation, APPLE, L'OREAL, ALCATEL-LUCENT, ESSILOR INTERNATIONAL, VALÉO, SAINT-GOBAIN...)

Durant leur scolarité, les élèves s'immergent dans cet environnement industriel très innovant via les projets à SupOptique, les stages ou les projets ambitieux en entreprise pour ceux qui choisissent la filière par apprentissage (CFA SupOptique). De plus, la vision "multi-critères, multi-compétences" est fortement cultivée dans la Filière Innovation-Entrepreneur·e·s (FIE) qui forme naturellement des chefs de projet pour une grande variété de domaines.

J'aime la physique, pourrais-je m'épanouir à SupOptique ?

Oui, SupOptique propose une formation en physique de très haut niveau qui touche à de nombreux domaines scientifiques (nanosciences, électromagnétisme, lasers, mécanique quantique, physique statistique, biologie...). Les enseignements scientifiques sont majoritairement dispensés par des chercheurs ou enseignants-chercheurs des centres de recherche du prestigieux Institut d'Optique, très reconnus sur le plan international. Avec plus de 150 projets expérimentaux sur du matériel d'instrumentation haut de gamme, la formation expérimentale à SupOptique est l'une des meilleures au monde dans le domaine de la photonique. Enfin, en collaboration avec ses partenaires de l'Université Paris-Saclay (L3 et M1 de Physique fondamentale et M2 en Physique) SupOptique propose une offre en physique fondamentale sur les 3 années du cycle d'ingénieur. Partenaire de l'École Universitaire de Recherche « Light Science » à Bordeaux, SupOptique offre également un cursus M1 M2 en Physique, aménagé avec le cycle d'ingénieur·e.

Enfin, l’ingénieur·e SupOptique est un.e ingénieur·e citoyen·ne, capable d’utiliser la science et les technologie de la photonique pour apporter des réponses aux grands défis de notre société.

Si je choisis l'apprentissage, aurais-je un diplôme différent ?

Non le diplôme est le même, de nombreux cours étant en commun (voir les pages dédiées au CFA SupOptique) ! La différence se fait essentiellement sur les stages et les projets, qui ont lieu majoritairement dans le cadre de leur entreprise pour les apprenti·es. Toutes les études montrent que les débouchés sont parfaitement identiques, le salaire étant même souvent plus élevé en sortie ! Un exemple frappant pour illustrer que choisir l'apprentissage ne ferme pas de débouchés: le nombre d'élèves choisissant de faire une thèse à la sortie de l'école est identique pour les apprenti·es et les classiques. Enfin les apprenti·es sont parfaitement intégré·es dans la vie associative, comme tous les élèves, et ils occupent souvent des postes importants dans les associations! 

Puis-je faire mes études à SupOptique en étant payé·e ?

Oui, bien sûr, en choisissant la filière par apprentissage (voir ci-dessus) ! Le salaire dépend de l'âge et augmente chaque année. Typiquement un•e apprenti·e gagne entre 800 et 1000 €/mois, voire plus pour certains ! En outre les apprenti·es, ne paient pas les frais de scolarité et bénéficient de tous les avantages des étudiants (APL, carte étudiants, etc....)

Puis-je apprendre à devenir entrepreneur·se ?

Oui, la Filière Innovation-Entrepreneur·e·s (FIE) de SupOptique est l'une des meilleures formations en France dans le domaine de l'entrepreneuriat technologique comme en attestent les nombreux prix (déjà 116 à ce jour) remportés au niveau national et international. En moyenne chaque année, deux entreprises sont créées par des jeunes diplômés qui embauchent à leur tour des élèves sortant de l'École.

De plus, SupOptique propose des environnements exceptionnels pour créer et innover : FabLab, possibilités d'accueil des projets et d'interaction avec les 30 entreprises/start-ups qui sont hébergées dans les locaux de SupOptique. Les trois sites de l'Institut d'Optique (Paris-Saclay, Bordeaux, Saint-Étienne) se trouvent tous à proximité d'incubateurs ou de pépinières d'entreprises.

Pour les élèves qui ne concrétisent pas leur projet d’entreprise à la sortie, la FIE reste une opportunité hors du commun d'apprendre son métier d'ingénieur·e ou de manageur innovant. Un·e ingénieur·e SupOptique diplômé·e par la FIE étonne et séduit les recruteurs par sa maturité et son expérience pluridisciplinaire.

Puis-je faire mes études à l'international ?

Oui : 100% des élèves en filière classique ou FIE ont une expérience à l’international d’au moins 16 semaines; pour les élèves ayant choisi la filière par apprentissage (CFA SupOptique) la durée minimale est de 12 semaines (voir conditions sur les pages dédiées). 30% des élèves suivent un parcours international dans une des Universités partenaires.  En effet, très reconnue sur le plan international, SupOptique offre de nombreuses possibilités de formation à l'étranger, par des doubles diplômes, des semestres ou des stages. SupOptique a de nombreux accords en Allemagne, Danemark, Finlande, Norvège, Pays-Bas, Royaume Uni (dont Imperial College, Cambridge), Suisse (EPFL), Russie, USA (University of Arizona – College of Optical Sciences, University of Rochester – Institute of Optics),  Canada, Brésil, Chine, Suède (Royal Institute of Technology – KTH ). 

SupOptique offre de multiples parcours de formation, comment s’y repérer ?

Les filières sont choisies en début de première année, les sites en milieu de première année, les parcours de troisième année et les doubles diplômes durant la deuxième année. L'admission dans les filières (apprentissage et FIE) et dans les doubles diplômes se fait sur dossier et, dans certains cas (notamment pour l'apprentissage), sur entretien.

L'admission dans les différents sites se fait à partir des vœux des élèves et du nombre de places disponibles. Les profils et les aspirations des élèves étant toutes différentes, on observe que la grande majorité obtient son premier vœu.

SupOptique met des moyens importants pour accompagner les élèves dans la définition de leur projets professionnels (tutorat, coaching par les anciens, visites, conférences) afin de les aider à trouver leur voie. Il est possible de changer de filière ou de site en cours de formation.

Quels domaines professionnels m'ouvrira le diplôme d'ingénieur·e SupOptique ?

Diffusante par nature, la photonique propose une multitude de secteurs industriels. Chercheur·e, ingénieur·e, manageur : la formation d'ingénieur·e SupOptique ouvre sur une multitude de métiers.

De plus, un panel de doubles diplômes permet d'élargir encore le champ des possibles : ESPCI Paris, HEC Paris, Sciences-Po Paris et de nombreux masters, sans compter le double diplôme biomédical que SupOptique a mis en place avec la faculté de médecine de l'Université Paris-Saclay.

La profondeur de la formation dans les domaines de la physique et de la photonique est une manière de former des esprits capables d'aller au fond des choses, avec un sens du concret. Ces qualités sont recherchées par les recruteurs bien au delà des entreprises liées à la photonique. C'est ainsi qu'on retrouve de nombreux ingénieur·e·s SupOptique dans l'audit ou le conseil. Ils et elles y sont très apprécié·e·s pour leur capacité à manipuler des ordres de grandeur et leur profondeur de vue.

Je suis issu·e d’une filière à dominantes physique & technologie. Pourrai-je m’épanouir à SupOptique ?

Bien sûr ! D’ailleurs le nombre de places ouvertes en filière PT sur concours Centrale-Supélec n’a cessé d’augmenter à SupOptique depuis quelques années, précisément parce que les étudiant·e·s issu·e·s de cette filière ont montré qu’ils s’y intègrent très bien. Les compétences en physique et technologies sont très appréciées à SupOptique, qui est une école de physique à haute valeur ajoutée en photonique, définitivement tournée vers les applications et l’innovation. La formation à SupOptique offre un prolongement naturel aux étudiant·e·s issu·e·s de la filière PT, qui s’y sentent à l’aise : l’accent mené tout au long de la scolarité sur la formation par projets en petits groupes, conduit les étudiant·e·s à développer une approche « système » où ils s’approprient tous les aspects rencontrés dans un système photonique : la source, le capteur, l’électronique de pilotage et de traitement du signal (l’optronique), la mécanique de précision, les asservissements, la physique des matériaux et de leur traitement de surface, la thermique, les nouvelles technologies de fabrication etc. Les étudiant·e·s issus de la filière PT sont particulièrement apprécié·e·s à SupOptique pour leur approche pragmatique et leur capacité à faire la synthèse de compétences touchant à un spectre large de disciplines.

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